
Bernard.Tartois@wanadoo.fr

- Ces
pages réalisées à une
époque préhistorique de l'internet
où les modems tournaient à 14.000
puis plus tard à 28.000 bits
nécessitaient des temps de chargement
très longs.
C'est pourquoi les photos sont peu nombreuses et
en petit format.
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- Départ
le 6 juillet 1995 de la région parisienne par
l'autoroute du Nord. Nous traversons
la
Belgique
et
la
Hollande
et
faisons un détour pour visiter la grande digue du
Nord. Puis nous empruntons les autoroutes allemandes
gratuites mais encombrées et en fort mauvais
état et c'est l'arrivée dans ce merveilleux
pays qu'est le
Danemark.
- Maintenant
les feux de croisement devront rester allumés
même de jour et par temps clair.
- Nous
y avions passé de merveilleuses vacances
l'été précédent et,
n'ayant pas la possibilité d'effectuer de
réservation, nous avons choisi de gagner
la
Suède
depuis
Helsingor,
une quinzaine de km au nord de
Copenhague.
Si vous ne connaissez pas cette capitale une
halte s'impose. J'ai horreur des villes et
pourtant celle-ci nous a enchantés.
- La
traversée ne dure qu'une vingtaine de
minutes et coûtait environ 500 francs pour
un camping-car de moins de 6 mètres.
Service assuré 24 h sur 24, peu ou pas
d'attente.
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- Lors
de votre premier plein de gas-oil en Suède,
demandez la carte de réduction gratuite qui permet
aux touristes de bénéficier d'une remise
d'environ 5% (Scandinavian Tourist Card).
- A
Helsingborg
nous empruntons l'E 4 et ses centaines de
kilomètres de lignes droites bordées de
forêts. Rapide et agréable. Nous
préférons monter au Cap Nord le plus
rapidement possible pour redescendre tranquillement.
Un peu avant Motala,
le pneu arrière gauche déchappe. Sa
pression a pourtant été
vérifiée récemment et il n'a que
28000 km. Bien qu'il soit fort courant en France, il nous
sera impossible de le remplacer malgré de
nombreuses recherches dans les grandes villes. Nous nous
contenterons d'un pneu rechappé pour la modeste
somme de 200 francs.
Les Suédois ont été
particulièrement sympathiques pour essayer de nous
dépanner. Une bonne bouteille de Bordeaux pour
leur témoigner notre gratitude a été
fort appréciée.

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- Gävle,
Umea, Lulea
et nous bifurquons sur l'E 10. Peu
après, franchissement du cercle
polaire avec la photo-souvenir
obligatoire.
La température a sérieusement
chutée : 10° dans la journée
et beaucoup de vent.
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- Aucune
difficulté pour passer des nuits tranquilles
depuis notre départ. Un petit coup de chauffage
est apprécié dans la soirée. Bien
que nous soyons partis avec deux bouteilles pleines, nous
économisons car nous ne savons pas ce qui nous
attend...
Courte traversée de la Finlande
et
nous arrivons à
Kautokeino.
Le
Finnmark nous accueille sous la pluie et le froid. Les
habitations sont extrêmement rares. C'est le
désert mais on aime bien !
Les pistes traversent des paysages désolés
mais oh combien somptueux. Revers de la médaille :
les moustiques attaquent mais qu'importe...
le "repellent" n'arrive que partiellement à venir
à notre secours.
- Karasjok.
Nous sommes au pays des Lapons et des 30000 rennes qui,
l'été venu, vont paître dans la
toundra qui domine l'océan glacial arctique. Une
visite à l'église en bois et à la
bibliothèque sâme s'impose.
- 12
juillet.
Le brouillard très fréquent dans cette
région s'étant installé, nous
décidons de retarder d'une journée notre
arrivée au Cap
Nord.

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- Fort
belle balade sur l'E 6 vers
Tana,
Vestertana
etc.
Nous découvrons nos premiers troupeaux de
rennes et ce n'est que le
début...
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- Le
lendemain, nous nous dirigeons sur Kafjord,
port d'embarquement pour l'île où se situe
le cap mythique.
Les forts en maths auront conclu qu'une petite semaine
est nécessaire pour se rendre au
Cap
Nord
avec un seul conducteur respectueux des huit heures de
conduite syndicale...
- Nous
avions lu dans de nombreux guides que l'attente pour
cette traversée pouvait atteindre 6 à 7
heures. Et bien, nous avons eu la chance d'embarquer en
trente minutes sous un magnifique soleil qui a
réussi enfin à percer la brume.
- Un
flash de notre envoyé spécial,
Laurent
Sinzelle, vient de tomber sur mon
téléscripteur : un tunnel permet depuis
quelques mois de rejoindre le Cap
Nord
sans emprunter de ferry...
Que les temps sont changés !
- 35
km de paysages lunaires, pas une herbe, pas un
arbre, pas un buisson et nous voici enfin au
Cap
Nord.
Nous
ne sommes pas seuls : plus de 300 camping-cars
nous attendent. Eux aussi ont payé 250
francs pour passer un maximum de deux nuits sur
le rocher. La vue sur l'océan depuis
notre dinette arrière est
impressionnante.
Possibilité
pour ceux qui le souhaitent de passer la nuit
gratuitement à quelques centaines de
mètres du parking. Nous avons beaucoup de
chance, durant les 48 heures de notre
séjour le soleil de midi et... de minuit
sera omniprésent.
Quel endroit magique!
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- Son
seul nom enflamme les imaginations. Il tombe
dans la mer auréolé de
légendes et de mythes. Le plateau du
Finmark plonge dans la houle de
l'océan glacial arctique par une falaise
de 300 mètres.
Vers 22 heures, l'animation est à son
comble : des dizaines de cars déversent
leurs passagers pressés, bardés
d'appareils-photos. Puis le calme s'installe
à nouveau.
Agréables balades sur l'île si vous
possédez un vélo ou une
moto.
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- Beaucoup
de visiteurs entassent des pierres plates pour
ériger un monument éphémère
qui marque leur passage. Le spectacle constitué
par ces centaines de monticules est assez
extraordinaire.
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